« On dit que les jeunes générations sont difficiles à gouverner. Je l’espère. » (Alain, Propos sur l’éducation).
« L'école publique [...] ne s'interdit l'étude d'aucun champ du savoir. » (Circulaire MENX8910373C du 12 décembre 1989).
« L'enfant qui participe à une activité qui le passionne se discipline automatiquement. » (Célestin Freinet).
« Chez [les enfants], les imbéciles ne sont pas plus nombreux que chez nous. Nous drapant dans notre dignité d’adultes, nous leur imposons cependant un nombre considérable de devoirs ineptes et de tâches irréalisables. Que de fois l’enfant ne s’arrête-t-il pas frappé de stupeur devant tant d’arrogance, tant d’agressivité, tant de bêtises âgées. » ( J. Korczak, Le droit de l’enfant au respect)
« Nous attribuons à nos pauvres années des degrés différents de maturité. À tort : Il n’y a pas de hiérarchie au niveau de l’âge, comme il n’y a pas de graduations au niveau des sentiments, qu’il s’agisse de la douleur, de la joie, de l’espoir, de la déception. » (J. Korczak, Le droit de l’enfant au respect)
« Tel un employeur inexpérimenté obligé de tolérer un employé malhonnête dont il ne peut pas se passer, tel un paralytique qui doit accepter l’aide et supporter les caprices d’un personnel soignant indélicat, l’enfant est forcé de suivre les indications de l’adulte, même s’il n’a pas tout à fait confiance en lui pour avoir été souvent abusé. » (J. Korczak, Comment aimer un enfant)
« N’as-tu pas honte d’être réellement en colère ? Regarde-le comme il est : petit, frêle, maladroit. Ne le regarde pas tel qu’il sera, mais tel qu’il est : privé de ses cris joyeux, de sourires éclatants. Il connaît, il pressent le poids de son handicap. Laisse-le oublier, laisse-le se reposer. Dans sa vie sinistre, qu’il garde ce puissant levier moral : le souvenir de l’être, unique parfois, qui lui aura été bienveillant, qui ne l’aura pas déçu. Qui l’aura connu, qui aura tout su de lui, et qui malgré cela sera resté bienveillant : son éducateur. » (J. Korczak, Théorie et pratique)
« Sois toi-même, cherche ta propre voie. Apprends à te connaître avant de prétendre connaître les enfants. Mesure les limites de tes capacités avant de fixer celle des droits et des devoirs des enfants. Parmi tous ceux que tu pourrais avoir à comprendre, élever, instruire, tu vins en premier : c’est par toi qu’il faut commencer. » (J. Korczak, Comment aimer un enfant)
« Plus le niveau spirituel de l’éducateur est pauvre, plus sa morale est incolore, plus grand sera le nombre des injonctions et interdictions qu’il imposera aux enfants, non pas par souci de leur bien, mais pour sa propre tranquillité et son propre confort. » (J. Korczak, Comment aimer un enfant)
«
Je considérais comme mon premier devoir de porter secours en cas de besoin et de me soumettre à tous les ordres, à tous les désirs de mes parents, de mes instituteurs, de Monsieur le curé, de tous les adultes et même des domestiques. À mes yeux, ils avaient toujours raison quoi qu'ils disent. Ces principes de mon éducation ont pénétré tout mon être. » (Hoëss, Commandant en chef d'Auschwitz)
« On parle toujours de la violence du fleuve, jamais de celle des berges qui l'enserrent. » (Berthold Brecht)